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Quel est le salaire d'un restaurateur ?

Dressage d'assiettes

Vous êtes intéressé par le métier de restaurateur et vous vous demandez combien gagnent ces professionnels de l'alimentaire ? Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur la rémunération des gérants de restaurant !

Quels sont les facteurs ayant une influence sur le salaire moyen d'un gérant de restaurant indépendant ?

Le restaurateur gère son établissement et choisit sa rémunération en fonction du chiffre d'affaires et de la rentabilité de son restaurant. Ainsi, son salaire peut varier d'un mois à l'autre si la situation financière de l'entreprise n'est pas stabilisée.

Parmi les éléments ayant un impact sur le montant de la rémunération du restaurateur, on peut bien évidemment citer la rentabilité du restaurant, mais également ses besoins en fonds de roulement pour les mois à venir. Ainsi, si l'entrepreneur envisage d'acquérir du nouveau matériel, d'embaucher une nouvelle personne, de refaire la décoration de son établissement, etc., il aura besoin d'avoir des fonds disponibles dans la trésorerie de l'entreprise. Selon la santé financière du restaurant, le restaurateur peut ainsi décider de moins se rémunérer pendant un ou plusieurs mois afin de constituer cette trésorerie afin de concrétiser ses projets.

Par ailleurs, la restauration est un secteur ayant un fort aspect saisonnier. S'il existe un flux constant de clients tout au long de l'année, certaines périodes seront plus ou moins fastes que d'autres. Les restaurants situés en zone touristique verront par exemple leur clientèle accrue durant les périodes de vacances scolaires, et notamment pendant les vacances d'été, tandis que les restaurants se basant plutôt sur une clientèle d'employés de bureau verront leur trafic réduit durant la saison estivale.

Enfin, le mode de gestion du restaurant a un impact direct sur sa rentabilité et donc sur la rémunération du restaurateur. Ainsi, un restaurateur qui négocie bien ses contrats auprès de ses fournisseurs, gère intelligemment ses stocks, effectue des économies sur les commandes en gros tout en limitant le gâchis alimentaire, fixe une marge suffisante sur ses plats pour obtenir une bonne rentabilité sans pour autant décourager ses clients, assure une communication efficace lui permettant à la fois d'attirer de nouveaux clients et de fidéliser les anciens, etc. sera capable de limiter ses charges et de maximiser sa rentabilité, et ainsi de constituer une bonne trésorerie tout en se versant une rémunération élevée.

Quels sont les salaires minimums dans l'hôtellerie-restauration ?

Les entreprises du secteur de l'hôtellerie-restauration sont soumises aux dispositions de la convention collective nationale des hôtels, cafés, restaurants (HCR). Cette convention collective étendue, et devant donc être respectée par toutes les entreprises rentrant dans son champ d'application, définit notamment la grille des salaires minimums selon le poste des salariés.

Ainsi et à titre d'exemple :

  • Les salariés de niveau I au plus bas échelon touchent un salaire horaire brut de 11,01 euros. Il s'agit par exemple des commis de salle, des serveurs, des plongeurs ou encore des commis de cuisine.
  • Les salariés de niveau II au plus bas échelon touchent un salaire horaire brut de 11,30 euros. Il s'agit par exemple des cuisiniers, pâtissiers, demi-chefs de partie, etc.
  • Les salariés de niveau IIII au plus bas échelon touchent un salaire horaire brut de 12,40 euros. Il s'agit par exemple des barmans, sommeliers, etc., ou encore des serveurs ou cuisiniers ayant quelques années d'expérience.
  • Les salariés de niveau IV (c'est-à-dire les agents de maîtrise) au plus bas échelon touchent un salaire horaire brut de 13,50 euros. Il s'agit par exemple des responsables de salle, maîtres d'hôtel, chefs barmans, responsables de restauration, etc.
  • Les salariés de niveau V (c'est-à-dire les cadres) au plus bas échelon touchent un salaire horaire brut de 17,50 euros. Il s'agit par exemple des 1ers maîtres d'hôtel ou des directeurs de restaurant.

Ainsi, lorsque le gérant d'un restaurant est salarié, il touche au minimum 17,50 euros de l'heure, soit un salaire mensuel brut de 2654 euros pour une semaine à 35 heures.

Combien gagne le propriétaire d'un petit restaurant en France ?

Comment mentionné plus haut, de nombreux éléments influencent la rémunération d'un restaurateur. Le gérant d'un petit restaurant traditionnel français peut prétendre à une rémunération se situant aux alentours de 3 000 euros brut par mois, parfois plus, dès lors que la situation financière de son établissement est stable.

Combien gagne en moyenne un restaurateur à son compte ?

Lorsque l'établissement est plus important et jouit d'une bonne notoriété, le restaurateur peut prétendre à une rémunération plus élevée, pouvant aller jusqu'à 4 500 euros brut par mois, plus dans certains cas. Il reste difficile d'établir une moyenne des salaires de l'ensemble des restaurateurs en France, au vu de la disparité du type d'établissements et des rémunérations.

Quels sont les métiers de bouche qui payent le mieux ?

Dans l'ensemble, les salaires des différents secteurs des métiers de bouche s'équivalent, et la rémunération des gérants reste directement liée au succès du commerce. Ainsi, les gérants de boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie, poissonnerie, primeur, fromagerie, confiserie, chocolaterie ou restaurant touchent des rémunérations allant de 2 000 euros net par mois à parfois plus de 4 000 euros net par mois selon la rentabilité de leur entreprise, quel que soit leur métier. 

La création d'un restaurant peut s'avérer plus avantageuse que l'ouverture d'un autre type de commerce car elle ne nécessite pas d'avoir un diplôme particulier ni d'employer un professionnel qualifié, contrairement aux entreprises à l'activité réglementée telles que les boucheries-charcuteries ou les boulangeries-pâtisseries.

Peut-on être cuisinier et gérant de son propre restaurant ?

Il est tout à fait possible d'être à la fois chef cuisinier et gérant de son propre restaurant. C'est d'ailleurs fréquemment le cas pour les petits restaurants de type traditionnel. Le restaurateur cumule alors les 2 casquettes et doit avoir des compétences techniques en cuisine poussées en plus de ses compétences en gestion. Il peut être secondé par un conjoint-collaborateur dans la gestion quotidienne de son établissement.

Définition : qu'est-ce qu'un restaurateur ?

Le restaurateur, gérant de restaurant ou directeur de restaurant assure l'ensemble de la gestion d'un établissement de restauration : restaurant traditionnel, restaurant en franchise, restaurant collectif pour la fonction publique ou dans le privé, etc. 

Il gère les relations avec les fournisseurs, définit avec le chef cuisinier les plats à mettre sur la carte, manage ses équipes de service en salle et en cuisine, s'occupe de la gestion administrative et comptable de l'entreprise, gère les ressources humaines, les embauches, la formation professionnelle de ses salariés, etc., définit un budget annuel selon les besoins et les projets de développement du restaurant, assure la communication sur les réseaux sociaux, avec la presse, auprès des partenaires et des collectivités territoriales, etc., ou encore met en place des offres commerciales lui permettant d'attirer et de fidéliser de nouveaux clients.

Il gère ainsi tous les aspects de son entreprise de A à Z, en veillant à déléguer certaines tâches à son chef cuisinier, son maître d'hôtel, son chef barman, etc.

Le restaurateur est un fin commercial, ayant de grandes capacités de gestion et d'organisation, sachant faire preuve d'initiative et appréciant le contact avec la clientèle.

Formation : comment devenir restaurateur/restauratrice ?

Il n'est pas obligatoire d'avoir un diplôme particulier afin de devenir restaurateur, mais une formation spécialisée et/ou une certaine expérience professionnelle restent tout de même fortement recommandées. 

S'il souhaite exercer l'activité de chef cuisinier en parallèle à celle de gérant de restaurant, l'entrepreneur peut suivre un CAP cuisine, un bac pro cuisine, un BP arts de la cuisine ou encore un CQP cuisinier. S'il souhaite laisser la cuisine à un salarié et se concentrer uniquement sur la gestion de son restaurant, il peut passer un bac pro commercialisation et services en restauration, un BP arts du service et commercialisation en restauration, un BTS management en hôtellerie-restauration, une LP organisation et gestion des établissements hôteliers et de restauration, une LP métiers des arts culinaires et des arts de la table, un CQP exploitant en restauration ou encore un CQP assistant à la direction d'un restaurant.

Le choix de la formation dépendra des ambitions du futur restaurateur, de la durée qu'il souhaite accorder à ses études ainsi que de ses capacités de financement.

Quels sont les avantages et les inconvénients du métier de restaurateur ?

Les restaurateurs sont de véritables chefs d'entreprise et ont donc à ce titre un métier particulièrement diversifié et intéressant. Leur profession consiste à gérer un établissement dévoué au bien-être de ses clients et peut donc être source d'une grande satisfaction personnelle. Par ailleurs, les salaires peuvent être particulièrement avantageux.

Le métier est cependant contraignant, en particulier en ce qui concerne la charge de travail. Les journées sont longues avec des horaires atypiques, les restaurateurs travaillent le plus souvent en soirée et pendant les weekends, ce qui peut générer de la fatigue, du stress et des déséquilibres dans la vie familiale.

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