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Que faire en cas de pic de pollution ?

Publié le 29 juin 2018 - Modifié le 31 août 2020 Par

Ville polluée par un brouillard épais de polluants atmosphériques. Ce brouillard est aussi appelé "smog"

Les bons gestes pour rester en sécurité avant, pendant et après un pic de pollution

Sommaire :

I.       Avant, pendant et après un pic de pollution

  1. Avant le pic de pollution
  2. Pendant le pic de pollution
  3. Après le pic de pollution

II.      Que faire en cas de pic de pollution ?

III.     Qu'est-ce qu'un pic de pollution ?

  1. Définition
  2. Les dangers d’un pic de pollution

La pollution engendrée par des émissions de gaz toxiques peut entraîner des concentrations très élevées dans l’atmosphère, et rendre l’air irrespirable. Lorsque ces gaz toxiques issus notamment du trafic automobile ou encore des industries viennent saturer l’air, on parle de pic de pollution. La présence de particules fines dans l’air peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé de façon immédiate, mais également à plus long terme. Comment s’en protéger ? Quels sont les bons réflexes en cas de pic de pollution, avant, pendant et après cet épisode ? Voici nos conseils.

Avant, pendant et après un pic de pollution

Particules fines, ozone, dioxyde d’azote… les polluants atmosphériques qui peuvent saturer l’air sont nombreux. Lorsque la concentration de certains dépasse des seuils d’alerte, il convient alors de s’en protéger. On parle de pic de pollution.

Avant le pic de pollution

  • Si un épisode de pic de pollution est annoncé et que des restrictions de circulation sont à attendre dans les prochains jours, commencez tout de suite à adopter les bons réflexes. Vous pouvez par exemple opter pour les transports en commun. Outre une action positive pour la planète, en réduisant les émissions de particules fines qui auraient été émises en temps normal par votre voiture, vous allez aussi améliorer votre santé. L’air d’une voiture est en général très saturé en particules fines. Paradoxalement, les transports en commun et le vélo sont les modes de transport avec lesquels nous sommes les moins exposés.
  • Pensez à limiter votre activité physique en extérieur et privilégiez les espaces verts comme les parcs ou les jardins aux heures les plus fraîches de la journée pour votre sport. Si vous avez un abonnement en salle de sport, c’est le moment de l’honorer, et de vous défouler loin des grands axes routiers ou des rues encombrées. 
  • Soignez-vous avec des antioxydants, et consommez des compléments alimentaires qui vont aider l’organisme à lutter contre les éléments qui l’oxyde. Sans vous tourner vers des compléments, vous pouvez choisir de petits fruits rouges comme la mûre ou encore les fraises, ou même des légumes comme les aubergines et les artichauts qui sont naturellement riches en antioxydants.
  • Ne prenez pas votre voiture ! Si un pic de pollution survient et que l’air est déjà saturé, inutile de venir apporter votre pierre à l’édifice. Essayez d’utiliser les transports en commun ou le vélo si vous le pouvez, ou demandez à votre employeur de faire du télé-travail si la nature de votre profession le permet. Si des restrictions de circulation sont imposées, avec par exemple la circulation des voitures avec des plaques paires ou impaires, ou encore seulement des voitures qui portent une vignette, respectez les consignes. Réduire la circulation permet réellement de jouer sur l’intensité d’un pic de pollution.

File de voitures au feu rouge

Pendant le pic de pollution

  • Si l’épisode de pollution survient en hiver, et que vous utilisez un chauffage au bois, alors vous contribuez au pic de pollution. En effet, les particules fines du bois ne vont pas bien circuler, et vont continuer à saturer l’air, notamment en intérieur chez vous. Attention à la gêne respiratoire, ou encore aux effets sur le système cardio-vasculaire.
  • Ne vous enfermez pas chez vous pendant le pic de pollution. En effet, le confinement n’est pas du tout recommandé pour éviter de s’exposer aux polluants. Il est au contraire plus utile d’aérer votre logement, évidemment en dehors des heures de pointe du trafic. Pensez donc à aérer votre appartement ou votre maison la nuit tombée, idéalement avec la fenêtre la moins exposée à la rue.
  • Faites attention aux personnes les plus sensibles, et notamment aux personnes qui demandent une assistance dans leurs déplacements. Pour une personne en fauteuil roulant, pour les enfants, évitez les déplacements, car ils seront à hauteur des polluants (issus des pots d’échappement des voitures).
  • Pensez à prendre une douche en rentrant chez vous, notamment à vous laver les cheveux afin d’éviter de déposer des particules toxiques sur votre oreiller et de les respirer la nuit. Les polluants ne vont pas pénétrer essentiellement par votre peau (les voies respiratoires sont les plus exposées), mais une douche vous aidera à chasser le sentiment de porter sur vous la pollution.
  • Lorsque l’épisode de pollution est passé, profitez-en pour aérer votre logement, et faire rentrer de l’air frais chez vous. Vous pouvez aérer plus longuement que de coutume.

Après le pic de pollution

  • Puisque le pic de pollution est passé et qu’il n’existe plus de restrictions de circulation, vous pouvez reprendre vos habitudes de déplacement… ou continuer à utiliser les transports en commun et/ou le vélo pour aller au travail ! Si vous avez trouvé ces modes de transport alternatifs agréables et faciles à utiliser, sachez qu’ils sont bien moins polluants… pourquoi ne pas les adopter au quotidien désormais.
  • Prenez des nouvelles des personnes de votre entourage qui peuvent présenter des gênes respiratoires ou cardiaques. En cas de doute, consultez un médecin généraliste pour faire vérifier l’état de santé d’un enfant ou une personne âgée qui présente des symptômes de fatigue inhabituelle, de mal de gorge, de nez bouché ou encore de toux et d’essoufflement. Vous pouvez également vous tourner vers les services d’un pharmacien qui saura vous conseiller.

Que faire en cas de pic de pollution ?

En cas de pic de pollution, votre santé et celle de vos proches sont directement mises à mal. Si vous sentez des difficultés respiratoires apparaître, une irritation au niveau des yeux, de la gorge, n’hésitez pas à consulter un médecin ou à demander l’avis d’un pharmacien.

Vous pouvez joindre la MAPA et notamment en savoir plus sur les garanties de MAPA Santéclair. Ce service vous permet d’alléger vos dépenses de santé, et notamment d’accéder à un réseau de 7 000 professionnels que vous pouvez consulter. Depuis votre Espace Perso MAPA, vous accédez à l’application Géoclair, outil de géolocalisation pour trouver le professionnel du réseau le plus proche de chez vous.

Pour contacter MAPA Assistance, 24h/24 et 7j/7, en France, composez le numéro vert 0 800 17 16 17.

Les sociétaires sourds, malentendants ou muets peuvent contacter MAPA Assistance par SMS au +33 (0)6 07 34 65 67 (coût selon opérateur). Ce service est réservé aux personnes ne pouvant échanger de vive voix par téléphone.

Pensez également à utiliser l'application mobile MAPA Assistance (disponible sur iOS et Android). Pratique, elle vous permet d’obtenir une aide rapide sans avoir besoin de vous identifier. Un chargé d’assistance aura accès instantanément aux données dont il a besoin, notamment votre emplacement géographique. N’hésitez pas à poser vos questions si vous souhaitez une aide de la part d’un conseiller.

Application mobile MAPA Assistance pour iOS et Android

Qu'est-ce qu'un pic de pollution ?

Définition

Un pic de pollution correspond à un épisode pendant lequel la présence de polluants dans l’atmosphère est très élevée, et qui suppose des mesures afin de limiter les effets sur la santé et sur l’environnement. Parce qu’il existe une grande variété de polluants qui sont présents naturellement ou à cause des activités humaines dans l’atmosphère, il est difficile de surveiller tous les indicateurs.

Ainsi, quatre grands polluants sont scrutés. Il s’agit du dioxyde de soufre (SO2), de l’ozone (O3), du dioxyde d'azote (NO2) et enfin des particules (PM10). On parle de pic (ou d’épisode) de pollution de l’air lorsque l’on constate un dépassement de seuils (ou qu’un dépassement est prévu). Il existe deux seuils. Le seuil d’information et de recommandation ou le seuil d’alerte définis par la réglementation nationale pour les quatre polluants atmosphériques. C’est pourquoi, en fonction de la concentration de ces polluants dans l’atmosphère, plusieurs réponses sont possibles.

Seuil d’information et de recommandation

Première action, une information et des recommandations sont prodiguées pour les personnes exposées. Pour un niveau de concentration de polluants dans l'atmosphère au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé, alors il est recommandé aux personnes les plus sensibles d’éviter de s’exposer, des mesures notamment liées à la restriction de circulation ou la limitation de vitesse des voitures sont possibles. En cas de persistance (plus de trois jours) les autorités doivent mettre en place des mesures relevant de la procédure d'alerte (deuxième niveau).

Seuil d’alerte

Le deuxième niveau, dit « niveau d’alerte », correspond à un niveau de concentration de polluants dans l'atmosphère au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé de l'ensemble de la population. Dans ce cas, des mesures d’urgence sont mises en place, comme l’arrêt de certaines activités émettrices de pollution.

Femme au bord de la route portant un masque anti-pollution

Les dangers d’un pic de pollution

Les épisodes de pollution réguliers tout comme les pics de pollution très élevés peuvent entraîner l’apparition ou l’aggravation de divers symptômes. Il est donc fréquent de constater en cas de présence forte de polluants dans l’atmosphère des cas d’allergies et de crises d’asthme, mais aussi bien plus de personnes qui présentent une irritation des yeux, de la gorge et du nez. L’hypersécrétion nasale ou encore l’essoufflement sont aussi des symptômes d’une pollution extrême. 

Ce sont en particulier les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes asthmatiques ou souffrantes de pathologies cardiovasculaires ou respiratoires qui sont les plus exposées au risque de voir un symptôme s’aggraver ou une maladie se former.