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Comment prendre soin de sa santé mentale ?

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Comment préserver sa santé mentale au quotidien ?

À l’approche de la journée mondiale de la santé mentale qui se tiendra le 10 octobre prochain, la MAPA vous invite à porter un regard attentif sur votre santé mentale au quotidien. Le bien-être mental nous concerne tous, de près comme de loin. Et pour cause, on estime que 1 personne sur 4 souffrira d’un trouble mental à un moment de sa vie (source : Assurance Maladie). Préserver sa santé mentale est possible, encore faut-il briser le tabou qui l’entoure, savoir comment prendre soin d’elle, et oser demander de l’aide lorsque cela s’avère nécessaire. Et puisque le travail fait partie des facteurs pouvant impacter l’état psychique d’une personne, les travailleurs indépendants sont en première ligne ! 

Qu’est-ce que la santé mentale ? — définition 

« Il n’y a pas de santé sans santé mentale » l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

Préserver sa santé mentale est indispensable pour être en bonne santé. Pour cause, la santé physique et mentale sont étroitement liées et influent l’une sur l’autre. La santé mentale se définit comme un état de bien-être mental qui fluctue selon certains facteurs. Il s’agit d’une quête permanente d’équilibre psychique, qui, lorsqu’il est atteint, permet de se sentir épanoui, bien dans son corps, investi dans ses interactions sociales, capable de se réaliser pleinement, tout en sachant faire preuve de résilience face aux difficultés.

Contrairement aux idées reçues, la santé mentale ne se caractérise pas nécessairement par l’existence ou l’absence de trouble psychique. Une personne qui ne présente pas de trouble mental peut voir sa santé mentale se dégrader à une certaine période de sa vie. À contrario, une personne sujette à un trouble psychique ou à un handicap mental peut tout à fait profiter d’un bien-être mental de qualité grâce à un suivi ou à un traitement adapté. 

La santé mentale des Français en quelques chiffres 

La santé mentale concerne l’ensemble de la population, qu’importe l’âge. Selon un sondage IFOP, 53 % des Français se sont trouvés en détresse psychique au cours de 12 derniers mois. De plus, 3 millions de personnes souffrent de troubles psychiques sévères (Santé publique France).

L’apparition des troubles psychiques pendant l’enfance

L’OMS précise que la majorité des troubles psychiques apparaissent avant l’âge de 14 ans. La plupart d’entre eux ne sont pas diagnostiqués, par manque de prévention et de connaissance. En maternelle, 1 enfant sur 12 présente une difficulté psychologique et 13 % des 6-11 ans présenteraient au moins un trouble probable de santé mentale (Santé publique France). 

La santé mentale des adolescents 

Les changements et difficultés rencontrées durant l’adolescence augmentent la vulnérabilité des jeunes : 45 % des adolescents seraient concernés par des troubles anxieux (Ipsos 2025), tandis que 55 % des 18-24 ans déclarent avoir déjà traversé un problème de santé mentale (Odoxa 2024). Plus d’un tiers d’entre eux reconnaissent ne pas prendre soin de leur santé psychique, parce qu’ils ignorent comment faire, ou parce que cela leur semble trop compliqué.

La santé mentale des adultes

Chez les adultes, la prévalence reste forte. 13 % des femmes sont confrontées à la dépression, contre 6,4 % des hommes (Ameli). 18,2 % des femmes sont sujettes à l’anxiété, pour 6,4 % des hommes (Santé Publique France). La santé mentale des séniors se dégrade également en raison de l’isolement, de la solitude ainsi que des problèmes de santé. Selon l’OMS, 14 % des personnes de 60 ans et plus vivent avec un trouble psychique.

Focus sur la santé mentale des femmes 

63 % des femmes déclarent avoir souffert psychiquement au cours des 12 derniers mois, contre 48 % des hommes (IFOP 2023). La santé mentale des femmes est plus fragile en raison des fluctuations hormonales : 20 à 40 % des femmes vivent un syndrome prémenstruel (troubles de l’humeur, anxiété, états dépressifs), dont 2 à 5 % d’entre elles sont concernées par le trouble dysphorique menstruel, parfois associé à des envies suicidaires. La dépression post-partum touche 16,7 % des femmes deux mois après leur accouchement, et la ménopause peut aussi provoquer anxiété et dépression. L’état psychique des femmes reste aussi plus vulnérable, car elles portent encore trop souvent le fardeau de la charge mentale domestique et éducative, sont plus sujettes à la précarité économique liée aux inégalités salariales, ainsi qu’aux violences sexistes et sexuelles.

Pourquoi faut-il briser le tabou autour de la santé mentale ?

En France, en 2025, la santé mentale reste extrêmement tabou ! Et pour cause, certains stéréotypes sur les personnes atteintes de troubles psychiques sont profondément ancrés dans notre société.

70 % des Français cautionneraient au moins un stéréotype sur les personnes atteintes de troubles mentaux (sondage Odoxa).

Parmi les préjugés les plus répandus, les individus présentant des problèmes psychiques sont perçus comme étant plus dangereux et moins capables que les autres. Certains continuent de croire que les personnes concernées seraient responsables de leurs problématiques de santé, et jugent qu’elles manqueraient de volonté pour les régler. D’autres pensent que la santé mentale n’est qu’un phénomène de mode ou un moyen d’attirer l’attention… Tout cela est évidemment faux ! Ces croyances révèlent une profonde ignorance sur le sujet de la santé mentale, en partie due à un manque de prévention réel des troubles psychiques.

La stigmatisation peut avoir des conséquences désastreuses puisqu’elle retarde l’accès aux soins des personnes en difficulté. Elle impacte leur confiance et leur estime de soi, ce qui peut provoquer une réaction en chaîne : réduction de l’accès au logement, à l’emploi, aux loisirs, détérioration des relations sociales… Elles peuvent alors se sentir exclues, développer de la honte face à leurs problèmes mentaux, ne pas oser demander l’aide psychologique dont elles auraient besoin. Pourtant, il demeure essentiel d’en parler afin d’encourager le recours au soin lorsque cela est nécessaire !

Santé mentale : la grande cause nationale 2025 en France

En France, 1 personne sur 5 est concernée par un trouble psychique ou mental. Par conséquent, la santé mentale est un enjeu de santé publique, qui a été déclaré « grande cause nationale 2025 ». L’objectif majeur de cette campagne est de faire la promotion de la santé mentale à travers le pays. Le gouvernement s’est lancé le défi de diffuser une culture de la santé mentale en sensibilisant à l’importance de la préserver et d’oser s’exprimer sur ses troubles. Son programme s’articule autour de 4 axes : 

  1. Déstigmatiser : informer sur les troubles psychiques et mentaux pour que la société change de regard ;
  2. Développer la prévention pour faciliter le diagnostic précoce, et ainsi mieux soigner ;
  3. Améliorer l’accès aux soins sur le territoire français ;
  4. Proposer un accompagnement complet aux personnes concernées, dans toutes les sphères du quotidien.

Quels sont les différents aspects de la santé mentale ?

L’état de santé mentale d’un individu est amené à évoluer au cours de sa vie. Il peut ainsi passer par plusieurs des 4 dimensions de santé mentale.

1— La santé mentale positive 

Elle se caractérise par un bien-être mental, une sensation d’épanouissement personnel au quotidien. C’est également se sentir capable de s’investir dans différents cercles sociaux (amis, famille, travail, bénévolat, loisirs…) et d’y jouer un rôle. La personne dotée d’une santé mentale positive dispose des ressources psychologiques nécessaires pour faire face aux difficultés normales de la vie.

2— La baisse de moral et la souffrance psychologique passagère

Personne ne peut y échapper. Un échec relationnel, une expérience de travail chaotique, un déménagement… font partie des tracas du quotidien qui nous mettent à rude épreuve. Dans ces contextes, il est normal de ressentir des émotions désagréables (ex. tristesse, stress, découragement…). Cette baisse de moral peut se traduire par une période de déprime accompagnée d’une souffrance psychologique supportable. Cet état est passager et transitoire. Le bien-être ne tarde jamais à revenir et l’humeur s’améliore.

3— La détresse psychologique réactionnelle  

Suite à un événement difficile, un accident de la vie, ou avoir fait face à des situations éprouvantes, il est tout à fait commun de se sentir en détresse psychologique (ex. symptômes dépressifs ou anxieux). Cette réaction adaptative normale à un choc émotionnel ne révèle pas forcément la présence d’un trouble psychique. Cependant, si la souffrance psychologique s’accentue et s’installe durablement, elle peut indiquer que la santé mentale est altérée et révéler un trouble psychique. 

Néanmoins, en cas de détresse psychologique intense, il est impératif de demander de l’aide à un professionnel de santé ! Selon l’état de santé, l’accompagnement d’un psychothérapeute ou psychiatre, avec ou sans traitement médicamenteux, peut se révéler nécessaire. Plus tôt un trouble psychique est pris en charge et meilleures sont les chances de guérison. Au contraire, lorsqu’une détresse psychologique importante n’est pas accompagnée, elle peut se transformer en maladie mentale ou plonger la personne dans de grandes difficultés sociales.

4- Les troubles psychiatriques plus ou moins durables

Les troubles psychiatriques ont un degré de sévérité variable. Les maladies psychiatriques se réfèrent à desclassifications diagnostiques qui renvoient à des critères et des actions thérapeutiques ciblées et qui requiert une prise en charge médicale. Notons que les troubles psychiatriques ont un véritable retentissement sur le quotidien des usagers en raison de leur pathologie (ex. auto agression, handicap, décès prématuré, isolement social) mais également du fait du manque d’inclusivité observable dans notre société (ex. discrimination, exclusion).

Quels sont les principaux troubles psychiques ?

Chaque trouble de santé mentale a une intensité, une durée et une fréquence variables selon les personnes. Certains sont légers et ponctuels, tandis que d’autres peuvent devenir sévères et chroniques. Le large spectre des troubles psychiques est classé dans 5 grandes familles :

  • Les troubles dépressifs : l’humeur est perturbée de manière durable (ex. tristesse, perte de plaisir). La personne dépressive voit le monde et se perçoit par un prisme pessimiste. 
  • Les troubles anxieux : l’anxiété est une réaction démesurée face à une situation identifiable ou sans cause précise. La personne concernée ressent de la peur en l’absence de danger immédiat réel. 
  • Les troubles psychotiques : sont une altération de la perception de la réalité. Ils peuvent, entre autres, se manifester par des épisodes d’hallucinations ou de délires. La paranoïa, la schizophrénie ainsi que les troubles bipolaires en font partie. 
  • Les troubles des conduites alimentaires (TCA) : la personne sujette aux TCA entretient une relation complexe à la nourriture et adopte des comportements alimentaires inhabituels (ex. restrictions alimentaires, suralimentation). La boulimie, l’anorexie mentale, l’hyperphagie, l’orthorexie ou encore la potomanie en font partie. 
  • Les troubles addictifs : il peut se traduire par un usage répété de substances psychoactives (ex. alcool, tabac, drogue) ou la pratique excessive d’une activité (ex. jeux d’argent, jeux vidéo) malgré les répercussions néfastes sur la santé physique et psychique. 

Quels facteurs peuvent impacter la santé mentale ?

Certains facteurs de risques peuvent faire fluctuer l’état de santé mental : 

  • Le lieu de vie : liés à l’accès à un logement décent, au contexte national (stabilité politique, absence de guerre, de famine ou de dictature), ou encore aux enjeux mondiaux (menaces écologiques, tensions géopolitiques, crises sanitaires comme la Covid-19).
  • Les facteurs socio-économiques : avoir un emploi permet de se sentir utile et valorisé en apportant sa contribution à la communauté, tout en pouvant subvenir à ses besoins. À l’inverse, la précarité ou le chômage fragilisent la santé mentale. Le travail peut aussi devenir source de souffrance (harcèlement, surcharge, manque de reconnaissance, mauvaises conditions), pouvant conduire au burn-out, au bore-out, à la dépression ou à l’anxiété.
  • L’histoire personnelle et relationnelle : les événements passés, heureux comme malheureux, influent sur le psychisme. Les antécédents de violences physiques, sexuelles ou psychiques, de harcèlement, et autres sévices, peuvent avoir de lourdes répercussions si ces traumatismes ne sont pas guéris.
  • La qualité de l’entourage : un cercle social fiable, respectueux, aimant et bienveillant (amis, famille, collègues…)
  • Les facteurs biologiques et génétiques : certains troubles psychiques peuvent être héréditaires (ex. autisme)
  • L’état de santé : la présence d’une maladie physique grave ou chronique peut dégrader la santé mentale. Tout comme les troubles psychiques peuvent aggraver une maladie physique. 

Comment améliorer son bien-être mental ou retrouver sa santé mentale ? — conseils

Apprendre à changer de regard sur soi 

  • faire preuve de bienveillance et d’autocompassion envers soi-même ;
  • prendre conscience de ses qualités ;
  • modifier son discours intérieur sur soi-même (se parler comme si l’on s’adresse à un ami) ;
  • célébrer le chemin parcouru, les petites victoires du quotidien.

Adopter une bonne hygiène de vie

  • dormir au moins 7 heures par nuit ;
  • consommer une alimentation saine et équilibrée ;
  • éviter de consommer des excitants tels que l’alcool, le café ;
  • arrêter, ou se faire aider pour arrêter le tabac et les drogues ;
  • apprendre des techniques de relaxation et de gestion du stress (ex. méditation, visualisation, exercices de respiration, cohérence cardiaque) ;
  • pratiquer une activité physique et sportive régulière ;
  • sortir de chez soi et voir du monde afin d’éviter l’isolement ; 
  • commencer à remplir chaque jour un carnet de gratitudes afin de focaliser sur le positif
  • s’accorder du repos lorsque c’est nécessaire.

Suivre une psychothérapie de manière régulière

La psychothérapie est une prise en charge non médicamenteuse qui consiste à évoquer ses difficultés avec un psychologue ou un psychiatre. L’objectif du professionnel de santé est alors d’aider le patient à régler ses problématiques, à travers une prise de conscience, un changement d’habitudes, de comportements, de manière de penser. S’investir sérieusement dans cette démarche peut contribuer à un réel mieux-être. 

Bon à savoir : avec la complémentaire santé MAPA, vous bénéficiez des modules « Bien-Être » ou « Confort », qui incluent :

  • Consultation psy prise en charge pour les — de 18 ans.
  • Médecines alternatives (acupuncteur, sophrologue, naturopathe, réflexologie…).
  • Services MySantéclair 
  • Coaching bien-être
  • Téléconsultation avec un psychologue
  • Recherche d’un psychologue ou d’un praticien en médecines douces

Pour bénéficier de ces services, rendez-vous sur votre Espace Perso MAPA

Par ailleurs, l’Assistance Relais Santé IMA permet de bénéficier :

  • Jusqu’à 5 entretiens téléphoniques avec un psychologue clinicien en cas d’événement traumatisant et de 3 entretiens en face à face si nécessaire.
  • Si vous êtes victime de stress lié au travail, alors la garantie équilibre vie pro vous offre jusqu’à 5 entretiens téléphoniques/an avec un psychologue clinicien.
  • Garantie liée à l’emploi — Coach retraite propose un accompagnement pour préparer sereinement la retraite (choix de date, impacts économiques, sociaux et familiaux, démarches…).

Accepter un traitement médicamenteux en cas de besoin

Parfois, la thérapie ne se suffit pas à elle-même, et le psychiatre peut estimer qu’un traitement médicamenteux est indispensable pour guérir. Selon le cas, il peut alors prescrire des médicaments pour lutter contre l’insomnie, pour réduire l’anxiété, pour améliorer l’attention (TDAH), pour réduire les symptômes de la dépression, ou encore stabiliser les symptômes psychotiques. 

Retrouver encore plus de conseils pour prendre soin de sa santé mentale et mieux vivre avec un trouble psychique grâce aux outils « Psycom » :

Quels sont les dispositifs d’aide psychologiques ? 

Les centres médico-psychologiques (CMP)

Les centres médico-psychologiques (CMP) sont des structures publiques de proximité qui assurent l’accueil et la prise en charge des personnes en souffrance psychique. Ils proposent des consultations de prévention, de diagnostic et de suivi, pour les enfants comme les adultes. Les équipes pluridisciplinaires (psychiatres, psychologues, infirmiers, assistants sociaux…) offrent un accompagnement global. Les soins sont pris en charge par la Sécurité sociale, ce qui rend l’accès gratuit pour les patients. Les CMP sont particulièrement sollicités, ce qui peut allonger les délais de prise de rendez-vous.

MonSoutienPsy : psychologue gratuit remboursé par la CPAM

Le dispositif MonSoutienPsy, permet d’accéder, dès l’âge de 3 ans, à un suivi psychologique remboursé par la Sécurité sociale. Les personnes déprimées, angoissées, ou qui éprouvent un mal-être, peuvent bénéficier de 12 séances par an avec un psychologue partenaire. Ce dispositif a pour vocation de faciliter l’accès à un accompagnement psychologique, notamment pour les personnes qui n’auraient pas les moyens financiers de consulter en libéral. Seuls bémols : les professionnels de la santé mentale n’ont pas tous adhéré à ce dispositif, qui par ailleurs ne s’adresse pas à tout le monde. Pour vérifier votre éligibilité à MonSoutienPsy, c’est ici.

Lignes d’écoute psychologique gratuites 24 h/24 

Toute personne en détresse psychique peut contacter gratuitement les lignes d’écoute psychologique gratuites, généralement ouvertes 24 h/24 et 7 jours/7. Elles peuvent ainsi trouver une écoute et un soutien immédiat en parlant à un professionnel de la santé ou à un bénévole formé : 

  • SOS Amitié : 09 72 39 40 50
  • SOS Suicide Phénix : 01 40 44 46 45 
  • Suicide Écoute : 01 45 39 40 00
  • Phare Enfants-Parents : 01 43 46 00 62
  • Fil Santé Jeunes : 0 800 235 236
  • Ligne Azur : 0 810 20 30 40 
  • Croix-Rouge Écoute : 0 800 858 858

Qui appeler en cas d’urgence psychologique ?

  • 15 (SAMU) : numéro d’urgence médicale, pour toute situation où la vie est menacée (tentative de suicide, violence…).
  • 17 (Police/Gendarmerie) : si la personne est en danger ou représente un danger pour autrui.
  • 18 (Pompiers) : en cas de besoin d’intervention rapide.
  • 114 : numéro d’urgence par SMS, visio ou fax pour les personnes sourdes ou malentendantes.
  • 3114 : numéro national de prévention du suicide
    Ligne officielle pour les personnes en détresse suicidaire ou leurs proches.