MAPA, l'assureur dédié aux professionnels de l'alimentaire
L'assureur dédié aux professionnels de l'alimentaire

Où trouver des épiceries à vendre ?

Épicière met des fraises en rayon

Lorsqu’il reprend un commerce, l’entrepreneur acquiert une entreprise déjà fonctionnelle et s’épargne donc de nombreuses démarches. Il peut s’agir d’un commerce rentable, auquel cas l’entrepreneur ne prend que peu de risques, ou d’un commerce en difficulté, auquel cas l’entrepreneur sait à quoi s’attendre et peut réfléchir à un plan d’action. Où trouver des épiceries à vendre ? Comment s’y prendre ? On vous donne quelques conseils !

Qui peut ouvrir ou reprendre un commerce de proximité ?

Toute personne qui le souhaite peut ouvrir ou reprendre une épicerie à condition :

  • D’avoir 18 ans révolus
  • D’être français, européen ou titulaire d’un titre de séjour
  • De ne pas avoir été condamné pour crime, vol, fraude, arnaque, escroquerie, etc.

Où trouver des épiceries à vendre ?

Les annonces d’épiceries à vendre sont publiées sur des sites spécialisés dans la cession d’entreprises :

  • La plateforme spécialisée de la CCI 
  • Reprise-entreprise.bpifrance.fr
  • Cessionpme.com
  • Transentreprise.com
  • Fusacq.com

Ces sites permettent, en un coup d’œil, de connaître le chiffre d’affaires de l’entreprise, ses effectifs et sa localisation.

Quels éléments étudier avant de reprendre un fonds de commerce ?

La reprise d’un commerce présente des risques non négligeables. Afin de limiter sa prise de risques, l’entrepreneur devra porter une attention particulière à certains éléments :

  • Les raisons de la mise en vente de l’épicerie (départ à la retraite du gérant, reconversion professionnelle, ouverture d’une autre épicerie, difficultés de gestion, difficultés financières, etc.)
  • Les données financières de l’entreprise, en particulier son chiffre d’affaires annuel et ses évolutions, ainsi que sa rentabilité
  • Les changements de contexte (changement de réglementation, arrivée d’un nouveau concurrent, construction d’une résidence à proximité, etc.)
  • L’état du matériel (devra-t-il être remplacé prochainement ?)
  • L’entente au sein de l’équipe (équipe soudée, dissensions entre salariés, opposition à la hiérarchie, etc.)
  • Les compétences des salariés
  • Les fournisseurs (diversité, localisation, coûts d’approvisionnement, etc.)
  • Les locaux (état, respect des normes, nécessité ou non de faire des travaux, etc.)

Lorsque l’entrepreneur identifie des problèmes bloquants, il devra réfléchir à des solutions rapides à mettre en place, efficaces et les moins coûteuses possible. Cette étape est particulièrement importante pour la survie de l’entreprise, mais également pour convaincre les banques d’accorder un crédit professionnel.

Quel budget pour ouvrir ou reprendre une épicerie (supérette de village, épicerie fine, épicerie en vrac, épicerie communale, produits de grande qualité, etc.) ?

Le budget nécessaire à l’ouverture d’une épicerie dépend de son concept, de sa localisation et de la surface de vente. Il peut ainsi varier de 60 000 à 160 000 euros, parfois bien plus. Dans le cas d’une reprise d’entreprise, les fonds nécessaires seront plus importants. L’entrepreneur rachète en effet un commerce déjà fonctionnel, ainsi que les contrats d’approvisionnement, les contrats de travail, la clientèle, la notoriété de l'épicerie, etc.

Dans certains cas, la vente est faite dans l’urgence et il est possible de négocier un prix de cession particulièrement faible comparé à la valeur réelle de l’épicerie. C’est notamment le cas lorsqu’un commerce subit une liquidation judiciaire : le liquidateur a la charge de revendre tous les biens du commerce ou de revendre le fonds de commerce aussi vite que possible. Attention dans ce cas à bien réfléchir aux solutions qui permettront de redresser la situation financière de l’épicerie.

Quel est le salaire d’un épicier à son compte ?

Le salaire d’un épicier à son compte dépend du succès et de la rentabilité de son commerce. Plus il dégage de bénéfices, plus il pourra se rémunérer. Si l’épicier doit s’attendre à peu se rémunérer au cours des premières années d’existence de son commerce, il pourra par la suite prétendre à une rémunération de 2 000 à 3 000 euros net par mois, parfois bien plus.

Articles complémentaires en épicerie