C’est au cours d’une nuit d’avril que le restaurant mitoyen du magasin Biocoop d’Aubenas, Les Gatôbio, est ravagé par un incendie. Les fumées passent par le toit du magasin, sans autre dégât visible. Le pire a-t-il été évité ? Non, loin de là. Tous les produits sont recouverts de poussière et de cendre…
Témoignage de Patrick Gat, cogérant des Gatôbio à Aubenas
Premier réflexe pour Patrick Gat, cogérant des Gatôbio, appeler l’assistance afin de sécuriser le bâtiment. Avant même de pouvoir contacter son assurance, la MAPA, un expert d’assurés propose ses services pour faire la relation entre les gérants et l’assureur. Si Patrick Gat accepte dans un premier temps, il arrêtera rapidement la collaboration. « J’avais déjà subi plusieurs dégâts et pertes à cause de coupures d’électricité, et nous avions toujours bénéficié d’un bon service de la part de la MAPA. Je connaissais bien l’agence et nous entretenions de bonnes relations… J’avais confiance, donc il n’y avait pas de raisons de faire appel à un intermédiaire. »
Simplifier la vie des sinistrés
L’expert passe rapidement, permettant de donner un accord pour l’élimination des produits touchés par le sinistre. Un crève-cœur pour le cogérant des Gatôbio qui voit ainsi produits frais, en vrac, mais aussi laits en brique, vins… partir à la benne. Seuls quelques-uns peuvent être soldés. « Même si l’aliment était protégé par son contenant, comme une brique de lait, une bouteille de vin, l’odeur qui imprégnait l’emballage le rendait invendable. De plus, les polyuréthanes pouvaient polluer les mains des éventuels acheteurs intéressés. »
La MAPA envoie une entreprise de nettoyage, une démarche qui facilite la vie du sinistré : « J’ai été surpris de la prise en charge du nettoyage par la MAPA. Cela nous a aidés, car nous ne connaissions aucune entreprise dans ce secteur. C’était, en plus, une bonne entreprise. »
Se mettre d’accord sur les pertes
Patrick Gat pense qu’il sera bientôt au bout du problème : « On pensait rouvrir au bout d’un mois, mais l’expert nous a prévenus que trois mois seraient nécessaires pour tout mettre en ordre. » Un délai qui effraie le gérant : que va devenir le personnel ? « Plutôt qu’une solution de chômage technique, la MAPA nous a conseillé d’utiliser la “perte d’exploitation”. Nous avons calculé son montant d’après un chiffre d’affaires prévisionnel. Nous avons intégré le fait que l’entreprise était en forte progression au moment du sinistre. Une fois d’accord sur le chiffre, j’ai demandé une prolongation du versement des indemnités trois mois après l’ouverture, le temps que les gens reviennent. Il n’y a pas eu de discussion. »
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Accompagner dans la confiance
S’il reste toujours des séquelles morales – « un sinistre comme celui-ci, c’est dur à vivre, on ne sait pas combien de temps cela va durer… Ce qui est très difficile, c’est de jeter tous ces produits… » – les gérants se félicitent d’avoir choisi la MAPA. « Nous avons été bien accompagnés, notamment par l’expert, facilement joignable, et l’inspecteur en charge des règlements. Les remboursements comptabilisaient les pertes d’exploitation, ainsi que les pertes de marchandises. Le calcul du préjudice s’est effectué de manière objective, ouverte, sérieuse. La MAPA n’a pas donné l’impression de chercher à minimiser les coûts : elle a été juste, sans discuter la petite broutille, sans nous faire perdre de temps… C’est confortable un tel climat de confiance. »
Et aujourd’hui ? « Globalement, on n’a pas perdu de résultat sur la période concernée, mais j’ai l’impression de ne pas être sur la même dynamique qu’avant le sinistre. Sans doute parce que le restaurant à côté n’a pas rouvert… » Il est vrai que quelques mois après le sinistre, Patrick Gat profite de l’abandon des locaux par le restaurateur pour agrandir son magasin. Une nouvelle vie pour les Gatôbio ?