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17% des accidents mortels en France sont causés par l’alcool

Publié le 10 juin 2015 - Modifié le 2 décembre 2019 Par

Gros plan sur 3 verres de bière dans un bar ou un pub avec en arrière plan une femme souriante tenant une autre bière à la main

L'alcool diminue les réflexes, associé à des certains comportements, c'est l'accident que nous risquons.

Consommé en excès, alors que l’on prend le volant, l’alcool diminue les réflexes, réduit la résistance à la fatigue, et modifie le niveau de vigilance d’un conducteur. Un verre de trop, et les « troubles » liés à l’alcool se multiplient, nous poussant parfois à prendre des risques. Dépasser dans une zone dangereuse, rouler trop vite… autant de comportements qui peuvent conduire à l’accident.

Alcool au volant : les chiffres à connaître

Selon les chiffres de la Sécurité Routière*, 17% des accidents mortels en France sont causés par l’alcool. De plus, lorsque l’accident est dû à l’interaction de plusieurs facteurs, l’alcool se retrouve dans 29% des cas. Au total, 18% des conducteurs impliqués dans un accident mortel ont une alcoolémie supérieure au taux légal. « Le risque d’accident mortel augmente très rapidement en fonction du taux d’alcool dans le sang : dès 0,5 g d’alcool/l de sang, vous multipliez le risque par 2, puis par 10 à 0,8 g/l, par 35 avec 1,2 g/l » explique l’Association Prévention Routière (APR) sur son site. Le lien entre alcoolémie et risque d’accidents est aujourd’hui très clair, et les politiques de sanction à l’égard des abus se renforcent, depuis près de 50 ans. De 1,2 gr/l en 1970, le taux délictuel est ensuite passé à 0,8 g/l en 1983, avant de passer à 0,5 g/l en 1995, entrainant même depuis une dizaine d’années le retrait de points sur le permis.

Aujourd’hui, les seuils d’alcool au volant à respecter sont les suivants :

- Le seuil maximal légal autorisé en France en 2014 est 0,5 g/l de sang (ou 0,25 mg/l d’air).
- Au-dessus de ce seuil, le conducteur risque une amende de 90 ou 135€, un retrait de 6 points, et une éventuelle immobilisation de la voiture.
- Si le taux dépasse les 0,8 g/l de sang (ou 0,40 mg/l d’air), on ne parle plus de contravention mais de délit. Immobilisation du véhicule et garde à vue sont appliqués, et le conducteur risque jusqu’à 4 500€ d’amende, 2 ans de prison, un retrait de points, voire la suspension ou l’annulation du permis.

Les actions visant à limiter la consommation d’alcool avant la conduite, conjuguées aux mesures de réduction de la vitesse sur les routes, ont permis de faire baisser la mortalité routière en France métropolitaine. Alors que l’on dénombrait plus de 18 000 décès par an dans les années 1970, les chiffres sont désormais proches des 3 000 décès annuels (3 268 personnes ont perdu la vie en 2013 sur les routes françaises). En étant responsable, chacun peut contribuer à réduire encore cette statistique. D’ailleurs, ne croyez pas que seul le conducteur est responsable ! Peu de gens le savent, mais en tant que passager, vous pouvez être déclaré comme complice d’un délit de conduite sous l’emprise de l’alcool !

* Bilan 2013 de la sécurité routière en France